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Comme l’indique le titre, je vais vous parler de l’alimentation. Non pas pour parler diététique, ni d’équilibre mais surtout de goût, de qualité et d’éthique.
C’est par cet aspect de ma consommation que j’ai souhaité amorcer le changement. J’avais trois objectifs : Le manger local, de saison et sain.
Si j’ai choisi de commencer par ce point c’est que j’y ai longuement réfléchi. L’alimentation est l’un de nos besoins primaires. C’est essentiel dans notre vie et puisque la vie eco-friendly, c’est un retour à l’essentiel, il m’a paru évident d’y accorder toute mon attention !
J’ai longtemps fait mes courses alimentaires dans les grandes surfaces, achetant les fruits et légumes qui me faisaient envie sans me soucier de la saison. Je me dirigeais aussi vers le plus économique sans regard sur la provenance…
Lorsque j’ai commencé à porter attention aux lieux de productions des fruits et légumes j’ai été frappée par les différences de prix. Dans ma logique, manger français devrait me coûter moins cher…
Je l’ai évoqué plus haut, manger est une chose essentielle, donc dans mon idée de changement, accorder un plus gros budget à l’alimentation ou le répartir différemment ne me pose aucun problème. Cependant, je savais qu’en continuant d’acheter mes fruits et légumes en grande surface, je ne participais pas vraiment à une rémunération plus juste de nos producteurs. Dans ma démarche, mettre plus de budget, d’accord, mais pour du qualitatif et une juste valorisation de l’énergie, du cœur et de la passion du producteur. Je me méfie beaucoup de la communication des grandes enseignes à ce sujet alors pour être certaine de faire les choses bien, j’ai choisi d’acheter local et en vente directe.
J’ai également diminué la consommation de viande, avec mon conjoint, nous privilégions des produits de qualité en quantité raisonnable.
Dans un premier temps, j’allais dans une petite boutique fermière pas très loin de chez moi. Sur place, c’est une production maraîchère, mais le producteur s’est associé avec d’autres pour offrir une plus large gamme.
Ainsi, je pouvais y trouver légumes et fruits de saison, viandes, produits laitiers, œufs et aussi de la bière, du jus de pomme, des glaces (l’été !!!), du miel … C’est ce choix qui m’a beaucoup plu. Je ne suis pas une grande fan des courses, même si je dois l’admettre, la boutique de la ferme est beaucoup plus sympa qu’un immense magasin !
Le fait de pouvoir gérer une bonne partie de mes courses au même endroit, c’est le top !
Je souhaite apporter une petite précision sur la production maraîchère : cet agriculteur n’est pas certifié bio, mais pratique une agriculture raisonnée.
À mes yeux, le bio c’est la garantie d’une culture responsable par la reconnaissance du label, mais la confiance que j’accorde à ce maraîcher est aussi une garantie !
Dans un second temps, le rythme du quotidien s’accélérant, il est devenu plus compliqué pour moi d’intégrer les courses dans mon magasin fermier… Horaires d’ouverture en décalage avec mes horaires de boulot. Ah oui parce que je ne vous ai pas dit : j’ai commencé ce mode de consommation durant le premier confinement car j’avais plus de liberté en termes d’emploi du temps. En revanche, une fois le confinement levé, il était inconcevable pour moi de revenir en arrière !
Auparavant, je faisais mes courses en drive, j’ai repensé à deux drives fermiers que je connaissais. Par chez moi, il y a lecourtcircuit qui est un drive fermier ayant un réseau de producteurs locaux. Il existe divers points de retrait et les produits ne sont pas les mêmes en fonction du lieu où vous retirez votre commande. De manière générale, il y a quand même pas mal de choix ! Lorsque j’ai connu le court circuit, les points de retrait étaient moins nombreux et pas assez à proximité de chez moi ou de mon lieu de travail. Sur le principe, cela me dérangeait de me rendre sur un lieu par lequel je ne passe jamais juste pour retirer ma commande. Leur succès fleurissant, ils se sont étendus pour mon plus grand bonheur !
Un lieu de retrait fonctionne proche de mon travail. Clairement, j’adore le concept et manger local devient simple et accessible. Ce qui est top en finalisation de commande, c’est qu’il est indiqué combien revient au gestionnaire, au producteur, au court circuit, la transparence, moi, j’aime ça ! J’apprécie que les points de retrait soient tenus par un producteur, je trouve cela top de pouvoir échanger avec eux sur les produits, bénéficier de conseils avisés sur la façon de cuisiner tel ou tel produit ! Elle n’est pas belle la vie ?
Plus sérieusement, c’est tout de même autre chose que d’ouvrir son coffre et d’attendre qu’on vous le remplisse.
En termes d’organisation en cuisine, c’est vrai que cela chamboule un peu les habitudes. Depuis longtemps, je fais des menus à la semaine. Cela n’a pas changé, mais auparavant, je tournais plus ou moins sur les mêmes plats qui revenaient une semaine sur deux. Des valeurs sûres, que je sais cuisiner et que tout le monde aime à la maison.
Aujourd’hui, je réalise mes menus en regardant les produits disponibles sur le court circuit. Cela m’amène parfois à explorer des terrains inconnus, tester de nouvelles recettes qui ne plaisent pas forcément (surtout à ma mini) mais avant, on s’ennuyait, c’est tellement plus drôle et fun de servir un plat et d’observer les réactions inattendues autour de la table ! Trêve de plaisanterie, c’est vrai que ce n’est pas toujours simple, que l’on a tous des saisons favorites pour les produits qu’elles proposent, mais ce n’est pas non plus impossible. Il est vrai que je pars avec un avantage car j’ai été habituée à cuisiner et je possède de bonnes compétences en la matière.
Ce choix de consommation impose de cuisiner mais tout est question d’organisation et puis il reste toujours les basiques comme les pâtes et autres que nous savons presque tous cuisiner et qui peuvent être préparés de mille façon. D’ailleurs je vous prépare un petit article sur les courses en vrac pour les produits « épiceries ».
À bientôt !